Heritage Community Foundation Presents
Alberta Online Encyclopedia
Les Femmes de la Tremblaie: Images du Centre de l'Alberta Pour voir davantage du Musée virtuel du Canada
anglais / FrançaisAccueilLe ProjetRecherchePlan du SiteNous RejoindreCréditsEdukits

Les Femmes
Paysage Social
La Région

Recherchez les artefacts de la Tremblaie
 
Visite Alberta Source!

Heritage Community Foundation.


Le parc naturel de la tremblaie: Une perspective biologique

par W. Bruce McGillivary

|  Page 2  |  

Signatures de glaciation: un drumlin se forme des dépots laissés dans les rives et les canaux des glaciers fondantsLes trembles conviennent très bien au parc de la tremblaie. Ils peuvent résister au feu en produisant des drageons issus des racines horizontales même si l'arbre "mère" est détruit. La taille uniforme caractéristique des arbres dans le bocage de la tremblaie reflète l'âge commun des arbres qui se sont développés à partir de drageons après une perturbation. Dans plusieurs cas, le bocage est également génétiquement uniforme, tous les arbres pourraient être des clones du même parent. Les trembles produisent des graines chaque année (Environ 1,5 milliards par arbre mûr produisent la peluche de peuplier ou "coton" à la fin mai, début juin), mais ils ont besoin d'un sol froid et humide et d'obscurité pour germer et pousser. Cette combinaison est rarement trouvée dans le parc, donc la forme de reproduction préférée est la succession végétative (clonage). L'uniformité génétique des bocages de la tremblaie signifie que la plupart des arbres du bocage se ressemblent. Cependant il existe des variations entre les bocages car ils sont originaires de différents parents. La forme des arbres, la couleur de l'écorce (blanche à grise), la taille et la forme des feuilles peuvent être considérablement différentes selon les bocages. Dans de grands peuplements de la tremblaie, les différences génétiques en phénologie (période de floraison et de feuillage) peuvent être notées au début du printemps quand un groupe d'arbres est en feuille alors que les autres sont justes en train de bourgeonner.

Aussi tranquille qu'un site du parc puisse paraître, il y a une lutte continue entre les herbages et les trembles. Après un feu, c'est la course pour voir qui jouira du soleil le premier - l'herbe ou les drageons - mais généralement c'est l'herbe qui gagne. Les grandes feuilles des drageons, parentes de celles d'un arbre mûr, sont désignées pour attirer la lumière de façon efficace. Bien que lors des années humides, le tremble puisse empiéter inexorablement sur les herbages, et, lors des années sèches, peut garder son gain. Certains drageons peuvent apparaître à 25 mètres de la plante-mère et peuvent atteindre trois mètres en une seule année. La sécheresse prolongée affaiblit les trembles et les rend vulnérables à l'invasion cryptogamique. Les bocages peuvent mourir et l'herbe va reprendre son territoire perdu. Les conditions idéales de pousse pour les trembles se trouvent dans la forêt mixte boréale du sud, juste au Nord du parc de la tremblaie. Ironiquement, la majorité du parc est trop sec pour que les trembles puissent prospérer.

L'histoire du parc de la tremblaie est une histoire de compétitions d'intérêts. Il y a une tension entre les arbres et les herbages. Le vainqueur local de ces compétitions reflète les conditions climatiques à long terme, de même que les effets du feu, de la topographie et de la serendipité. D'autres compétitions voient les traiteurs de fourrures contre les animaux à fourrure, les fermiers, éleveurs et ingénieurs contre la nature; et les bûcherons contre le bon sens. Ces compétitions continuent d'être une caractéristique du parc. Il y a des vainqueurs et des perdants dans ces compétitions. Des 7,35 millions d'hectares du parc de la tremblaie en Alberta à l'origine, 90 à 95 pour?cent ont été altérés ou détruits, principalement pour supporter l'agriculture. La majorité des exemples du parc à l'origine forment moins de 1000 hectares de la région et se trouvent sur des terrains peu fertiles. Les régions morainiques et celles dotées de sols de type Solonetz sont relativement improductives et ont résisté au développement. 

Un champ de colza canola bourgeonnant à l'ouest de Sylvan Lake: un témoin des intérets en compétition dans notre paysage.Le contact avec les colons a affecté de nombreuses populations animales. Les premiers traiteurs de fourrures étaient particulièrement remarquables à éliminer les animaux à fourrure du parc. Après quelques années dans une région, les prises ont diminué et de nouvelles régions ont été explorées pour la trappe. Le dialogue était inexistant. Les bisons (Bison bison) avaient disparu rendu à 1870. Ils ont été bientôt suivis par les loups (Canis lupus), les grizzlis (Ursus arctos), les pies bavardes (Pica pica), les castors (Castor Canadensis) qui ont virtuellement été éteints d'ici 1900. En fait, le tournant du siècle a vu une baisse sans précédente du gros gibier, incluant les chevreuils (Odocoileus hemionus), élans (Cervus elaphus), orignaux (Alces alces), et antilopes (Antilocapra americana). Malgré une population relativement petite, il y avait assez d'Albertains qui chassaient pour la nourriture ou le commerce pour éliminer essentiellement le gros gibier. Un manque de gibier signifiait que n'importe quoi d'autre était bon à manger, et des espèces telles que la grue d'Amérique (Grus americana), la tourte voyageuse (Ectopistes migratorius), la poule des prairies (Tympanuchus cupido), et le tétras à queue fine (T. phasianellus) ont été soit éliminés ou menacés d'extinction. Une haine irrationnelle et incontrôlée des prédateurs s'est portée sur les éperviers, hiboux, coyotes (Canis latrans) et les blaireaux (Taxidea taxus), et a laissé les animaux de proie sans grand ennemis naturels.

Pour de nombreuses raisons inhérentes au changement des populations animales, la pénurie et la valeur aux yeux des collectionneurs et l'accroissement du temps de loisir, les Albertains ont commencé de façon systématique à étudier leur milieu naturel. Francis La Grange Farley s'est établi à Camrose en 1907, à l'âge de 37 ans, et à procéder à passer sa vie à étudier les oiseaux de l'Alberta. Il a écrit des centaines d'articles dans les journaux locaux, mais a aussi publié 36 articles scientifiques pour des journaux jugés par ses paires. Son influence est encore ressentie avec la donation de nombreux livres ornithologiques à la bibliothèque du Musée provincial et comme mentor du premier livre The Birds of Alberta (Les Oiseaux de l'Alberta).3 La valeur de ses observations documentées comme une mesure étalon pour mesurer le changement de notre paysage apparaît dans un article, en 1919, de Percy Taverner, ornithologiste fédéral qui raconte son expédition de collecte dans le centre de l'Alberta. Taverner était passionné de voir (et comme tout bon ornithologue de musée à collecter) une pie bavarde. Il cite Frank Farley, "Personne ne connaissait cet oiseau il y a 10 ans [oui, c'est notre pie ubiquiste]... Je n'en avais jamais vu ou entendu plus loin de 10 milles au nord de Camrose."4

[<<précédent] [suivant>>]

 

 

  
Précédent
Haut

Droit d'auteur © 2002 Heritage Community Foundation tous droits réservés


Albertasource.ca | Contact Us | Partnerships
            For more on women and Western settlement, visit Peel’s Prairie Provinces.
Copyright © Heritage Communty Foundation All Rights Reserved