Les cabines à rondins
Lorsque les Métis des Grands Lacs commencèrent à construire leurs cabines,
ils avaient le choix entre la forme wigwam utilisée par les Ojibway ou la
petite cabine utilisée au Québec et dans la construction des postes de
traite. Leurs choix variaient selon leurs compétences. Un riche commerçant
indépendant opterait de construire une maison à deux étages style Rivière
Rouge, tandis qu’un "engagé"assez aisé construirait plutôt une belle
cabine deux chambres à queue d’aronde.
Lorsque les Métis établirent leurs propres communautés en tant que
commerçants indépendants, chasseurs de bisons, ou fermiers, ils adoptèrent
ces deux formes de construction. Ces formes se retrouvent dans la maison
du parc historique de Fort Vermilion, ainsi que dans la demeure Ewan
Moberly située dans le parc national de Jasper.
Normalement, ces maisons étaient peu meublées. Une cheminée en pierre et
argile placée soit dans un coin soit au milieu de la pièce contre le mur
servait comme chauffage et de cuisinière.
D’un autre côté, les enfants des commerçants de la Compagnie de la Baie
d’Hudson semblaient avoir adopté le style de logement autochtone ou des
tentes. À cause de la chasse et de la trappe, les familles vivant dans le
nord étaient plus nomades. Ils ne pouvaient donc pas adopter le style de
charpente des postes de traite de la CBH. Il semblerait qu’ils aient opté
la construction "pièce sur pièce", du style Rivière Rouge. Même les plus
grandes demeures à Fort Edmonton furent érigées suivant ce modèle. Le
style d’extrémités scandinaves était utilisé lors de constructions avec
des rondins. [(Insérer l’illustration d’une cabine de Fort Walsh
(Gottlieb)]
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