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Les Métis dans l'Ouest du Canada: O-Tee-Paym-Soo-Wuk

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Vêtements et chaussures pour hommes

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Le climat et la topographie a dominé le choix des chaussures des Indigènes Nord Américains. Lorsque le climat était plus chaud, les gens allaient pieds nus or portaient des sandales tressées. Les températures variantes du Canada et la topographie a fait que le mocassin était la chaussure la plus largement représentée.

Le mot mocassin a son origine des tribus Nord Américaines de l’Est, qui référait à un soulier à empeigne en forme de U (encartage) sur le cou-de-pied. Par exemple, le nom "Great Lakes Ojibwa" signifie "peuple du mocassin plissé".

Les mocassins étaient faits de peaux souples tannées, de vison, d’élan, de daim ou d’orignal. Les Indigènes et les femmes Métisses tannaient les peaux en les étirant afin d’enlever la fourrure. Elles les assouplissaient afin de les rendre plus souples en les frottant avec le cerveau de l’animal qui avait trempé toute la nuit dans de l’eau chaude. Ces femmes ingénieuses savaient aussi comment préserver ou parer la peau afin que la fourrure puisse rester sur la peau sans se détériorer.

Généralement, les mocassins étaient créés d’une pièce de peau ; toutefois, les variations dépendaient des différents groupes d’Indigènes et les adaptations étaient faites pour accommoder la topographie des plaines, de la forêt, des roches ou du sable.

Les mocassins étaient assemblés à l’envers afin de cacher les coutures. Traditionnellement, les tendons étaient utilisés pour la couture. Les coutures passaient dans les trous poinçonnés avec un poinçon fait d’os. Les nœuds de couture étaient gardés à l’extérieur du mocassin afin de ne pas irriter le pied. Poursuivant leurs traditions, les mocassins étaient décorés de plumes, teinture, fourrures et perles.

Les mocassins étaient plus que des belles chaussures chaudes. Le site Internet du Musée Canadien de la Civilisation des mocassins des Plaines, http://www.civilization.ca/aborig/mocasin/mocintre.html cite que les décorations des mocassins traditionnels des Indigènes "… souvent fournit une protection spirituelle sous forme de certains symboles, qui rappellent le porteur, d’endroits, d’êtres ou de doctrine sacrés. Ces symboles sont pour celui qui les porte et non pour celui qui les regarde.

Plusieurs Européens se retrouvaient face à la dure réalité que les mocassins étaient les chaussures les plus pratiques pour les voyages dans les régions sauvages. Fabriquer des mocassins pour les commerçants de fourrures Européens et les explorateurs devint un des plus importants rôles des femmes Indigènes et Métis.

Les mitaines étaient fabriquées en utilisant des techniques similaires. Les conducteurs de carrioles (traîneau à chien) portaient souvent des mitaines agréablement décorées.

Les bottes étaient absolument nécessaires durant les voyages d’hiver. Historiquement, les peuple de l’Asie Centrale utilisaient des bottes quand ils ont migré en Scandinavie et au Groenland ou lorsqu’ils ont traversé le Détroit de Béring à ce qui est actuellement l’Alaska et le Canada. Alors que des régions des Alpes de l’Europe utilisaient des petites bottes de bois, les Indigènes Nord Américains variaient la grandeur de leurs bottes selon la topographie et l’inspiration des trajectoires des animaux.

Les bottes originales des Indigènes étaient faites de branches de pin reliées. Les Ojibwa utilisaient de longues bottes (parfois jusqu’à 2 mètres de long) pour ne pas s’enfoncer dans la neige épaisse. Le style de bottes sous forme de patte d’ours était plus court mais plus large et était utile pour voyager sur les lacs gelés. Les bottes Nord Américaines ont évolué à une monture de bois, ordinairement faite par un homme, mais les femmes Indigènes et Métis étaient responsables de préparer les tendons et de faire les bandes complexes qui procuraient le support.

Nombre de commerçants de fourrures et d’explorateurs considéraient qu’ils avaient besoin des femmes Indigènes et Métisses pour fabriquer non seulement les mocassins mais aussi les bottes. Durant l’hiver, les gens ne pouvaient s’aventurer à l’extérieur d’un poste pour ramasser du bois ou la chasse de petits animaux sans l’avantage que leur procuraient les bottes dans la neige épaisse, soit de ne pas s’enfoncer dans la neige.

En 1786, l’explorateur Alexander McKenzie écrivait à son cousin Roderic pour se plaindre que sans les femmes Indigènes ou Métisses, pour fabriquer des raquettes, ils ne pouvaient pas se déplacer à l’extérieur du poste.

Je n’ai personne dans mon fort qui puisse fabriquer des raquettes. Je ne sais pas quoi faire sans ces articles, tu vois ce que signifie de ne pas avoir d’épouse. Essaies d’avoir des raquettes – pas moyen de bouger sans elles.

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