La compagnie de la Baie d’Hudson
La compagnie de la Baie d’Hudson
a été formée à Londres en 1670 par le roi, concédant le commerce de
presque la moitié de l’Amérique du Nord à son cousin,
le prince Rupert et à ses amis. En pratique, la compagnie est devenue un
empire commercial paternaliste formel, gouvernée par un comité à Londres,
contrôlant la vie de ses employés d’une main de fer. Du moins, le comité
croyait qu’il avait le contrôle.
Ils commencèrent à introduire des manufactures dans les anses, le long
de la portion sud de la Baie d’Hudson, les manufactures Moose, York,
Servern. Ces colonies devaient être des endroits de commerces et
d’industries, des endroits où les hommes allaient pour faire de l’argent
pour eux-mêmes et pour la compagnie. Le commerce achetait les fourrures de
castor, nécessaires en Europe pour la fabrication des chapeaux de castor.
Les Cris servaient d’intermédiaires, achetant les fourrures à l’intérieur
des terres et les amenant à la Baie par voyage de canot long et pénible. Au
milieu du 18e siècle, la HBC avait quelques postes, des plateaux, à
quelques jours des manufactures par la rivière. « Cumberland House », leur
principal poste à l’intérieur des terres a été construit en 1774, sous la
charge de Samuel Hearne.
Des pressions des colporteurs de Montréal, de l’est et de l’ouest,
combinées à l’énergie de nouveaux employés précédemment avec des
colporteurs de Montréal, ont amené la HBC à changer de tactiques. Ils
commencèrent à rivaliser avec la NWC, coup pour coup et bien qu’ils soient
moins d’employés et à une plus longue route à l’intérieur des terres, la
HBC commença à concurrencer et à enlever des échanges aux Montréalais.
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